Cette semaine, après une grosse performance face à l’Ecosse lors du premier match de préparation du XV de France, c’est Wesley Fofana qui nous livre ses impressions, de Nice où séjourne le groupe tricolore avant d’aller à Murrayfield, samedi pour cette nouvelle opposition. Humeur, coup de cœur et coup de gueule le centre tricolore nous dit tout.

 

#MOOD

« L’état d’esprit est toujours bien. Nous sommes encore en plein dans la préparation avec des séances encore très difficiles et donc un peu de fatigue mais c’est tout à fait normal à un mois de débuter la compétition. Nous avons surtout l’impression d’être de mieux en mieux que ce soit au niveau physique mais aussi dans l’acquisition des systèmes. Nous avions tous hâte de retrouver le terrain et de nous jauger à balles réelles face à cette équipe d’Ecosse. Ce premier déplacement sera probablement d’un niveau supérieur. Les Ecossais seront forcément revanchards et plus vigilants sur certaines zones du terrain ou sur certaines situations défensives. Nous nous attendons à un gros test, mais c’est très bien, c’est exactement ce dont nous avons besoin pour juger de notre progression. Il reste encore quelques semaines de travail et de perfectionnement avant de nous présenter au Japon dans les meilleures dispositions possibles ».

#COUPDECOEUR

« Je ne vais pas être original, mais c’est cette victoire face au XV d’Ecosse. Même s’il faut relativiser et surtout pas s’enflammer, après une préparation qui a été très dure, cela fait vraiment plaisir de voir ce que nous sommes capables de produire sur le terrain et le plaisir que nous pouvons prendre. C’est très positif de commencer sur une bonne note, à nous de poursuivre dans cette voie en emmagasinant un maximum de choses et de confiance d’ici au coup d’envoi du Mondial.

Mon autre coup de cœur (hors Rugby) revient à Julian Alaphilippe que nous avons suivi durant le Tour de France. Un grand bravo à lui pour sa performance, son panache et sa combativité, il a fait honneur au sport français ».

#COUPDEGUEULE

« Il est double pas n’a rien à voir avec notre sport ; mais je suis agacé de voir ce que devient notre planète : la pollution des océans devient dramatique, la forêt amazonienne est en danger. Nous avons l’impression que nous agissons toujours avec un train de retard et que les choses ne font que s’aggraver. Il y a une vraie prise de conscience collective à avoir. C’est aussi le cas de mon deuxième coup de gueule qui concerne les abandons d’animaux. J’ai vu une campagne de communication affirmant que nous étions les champions d’Europe de l’abandon en été. C’est inadmissible et révoltant. La responsabilisation de tous est nécessaire afin que cela cesse. »

 

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