Après 6 semaines d’intersaison, Clermont se présente frais et dispo pour retrouver le championnat. Entouré d’un staff élargi, le groupe renforcé à la fois par les recrues et les jeunes joueurs du centre de formation termine sa phase de préparation « déroulée sans accros » selon Jono Gibbes qui pourra compter sur la quasi-totalité de son effectif pour cette première journée de Top 14. Reste désormais à retranscrire sur le terrain parisien, l’énergie, la cohésion et plus généralement le travail effectué durant la période estivale pour être capable de livrer une grosse prestation lors de ce premier déplacement.

 

Même si de l’avis général les 6 semaines de préparation se sont très bien déroulées Arthur Iturria reconnait aisément que « personne n’aime les intersaisons trop longue … et tout le monde est très excité à l’idée de reprendre. » Parce que les tests physiques et les séances de prépa aussi originales soient-elles ne remplacent pas le plaisir que les joueurs prennent sur les pelouses du championnat et que même si l’intersaison est un passage obligé pour remettre le corps en action et les esprits dans le sens de la marche, ils ne sont qu’un outil et pas une finalité. Celle-ci commencera à prendre forme samedi à 17 heures sur la pelouse de Jean-Bouin lorsque Monsieur Praderie donnera le coup d’envoi de la saison 2022-23. En attendant, le bilan dressé par le troisième ligne auvergnat affiche une certaine sérénité avant de remettre la tenue de combat. « Franchement, les 6 semaines se sont parfaitement déroulées. Tout le monde a trouvé sa place derrière un staff étoffé et un groupe élargi qui nous a permis de travailler avec beaucoup d’intensité avec quasiment 3 équipes complètes. Il faut désormais que l’on arrive à mettre en place sur le terrain ce travail-là. Tous les tests que nous avons effectués montrent une progression individuelle et collective… maintenant, nous savons qu’il n’y a que le terrain qui parle et que les choses sérieuses commencent samedi à Paris ».

« Nous savons que c’est dans les moments difficiles que nous verrons quelle équipe nous sommes ! »

Parmi les réussites de cette préparation, l’intégration des nouveaux saute aux yeux des observateurs à l’image du bien être affiché par Loïc Godener qui retrouvera ses anciens coéquipiers dès cette première journée de compétition. « J’avais besoin de quelque chose de nouveau dans ma carrière. Je suis persuadé d’avoir fait le bon choix. La préparation a été très intense, probablement la plus difficile de ma carrière mais j’ai été marqué par la solidarité de ce groupe. Personne ne s’est lâché ! Je suis en pleine forme et en confiance, la balance affiche 5 kg de moins, la valise est moins chargée » reconnait le troisième ligne centre dans un grand sourire après avoir trouvé ses marques après deux sorties convaincantes derrière le pack auvergnats. « C’est un bon exemple de l’état d’esprit qui a animé le groupe » reconnait Jono Gibbes. « Une bonne intégration : c’est d’abord gagner le respect du groupe en bossant dur. C’est la chose la plus importante dans le vestiaire. »

 

Avant de reprendre le chemin de la compétition, tous les voyants sont au vert. L’infirmerie est quasi vide (exceptées les absences de Peceli Yato et Apisai Naqalevu), les tests physiques permettent d’aborder ce premier match avec quelques certitudes et l’intégration (aussi bien du staff que des joueurs) semble déjà de l’histoire ancienne. « Il faut désormais valider tout cela en arrivant à mettre en place notre Rugby sur le terrain et en s’affirmant », poursuit Arthur Iturria.  « Et c’est dans les moments difficiles que l’on va savoir quelle équipe nous sommes. » Début de réponse samedi à 17 heures sur la pelouse de Jean-Bouin.