Après la défaite face au Stade Toulousain, la réception de Vannes est un « match pour se lever » selon les Auvergnats qui retrouvent le Michelin où ils restent sur de bonnes performances depuis des mois. Fritz Lee, Baptiste Jauneau et Christophe Urios détaillent la semaine et préparation et l’état d’esprit qui anime le groupe avant la septième journée de championnat. Extraits

 

 Baptiste JAUNEAU

« Il ne faut pas baisser la tête, très peu d’équipes vont gagner à Toulouse et ce n’est que le début de la saison. Il nous reste 3 matchs avant le premier break et nous devons être focalisés là-dessus. Les joueurs de Vannes sont depuis 2-3 ans au-dessus de la ProD2 et ils ont toute leur place en Top14 comme ils l’ont montré sur les premières journées. Nous savons qu’il faudra faire attention et nous prenons ce match avec beaucoup d’humilité et de sérieux. Cela peut être un match piège car ils sont particulièrement accrocheurs et possèdent un gros collectif. Il faut que nous arrivions à retrouver notre jeu, à nous lâcher, à prendre du plaisir car on doit prendre et donner plus de plaisir que cela. »

 

Fritz LEE

« Toulouse fait désormais partie du passé, on doit mettre toute notre énergie sur notre groupe en étant focalisés, tous ensemble, sur ce match face à Vannes. Nous allons retrouver notre stade, nos supporters, nous sommes conscients des enjeux de cette rencontre que nous avons préparée avec beaucoup de sérieux. Les joueurs de Vannes vont venir avec de l’ambition et sans pression, on doit montrer que nous allons défendre notre pelouse et gagner ce match ».

Christophe URIOS

« Cela fait des semaines que j’attends que l’équipe soit capable de jouer comme elle s’entraine. On manque encore de confiance, de repères dans tous les secteurs qui font que nous ne sommes pas encore en osmose… On doit être capable de progresser. Face à Vannes, c’est un match pour se lever ! C’est une belle équipe qui a beaucoup travaillé pour être ici aujourd’hui et qui a emmené avec elle toute la Bretagne. De notre côté on vient d’en prendre 50 à Toulouse, on doit se lever et marquer notre territoire. Le plus grand danger de Clermont reste Clermont. L’an dernier nous n’avons pas su battre le promu Oyonnax lorsqu’ils sont venus… on doit simplement monter l’intensité et notre rugby comme nous sommes capables de le faire par moment ou en semaine, les individualités doivent aussi ressortir dans ces moments. Il nous reste trois matchs importants avant la trêve. J’espère que l’on va viser haut et grand et que le collectif va parler ».