A deux journées de la fin de la phase régulière du championnat, les Clermontois se préparent à une réception dans un contexte similaire à celui de la venue de l’USAP face à une équipe qui jouera sa survie et des Auvergnats en quête de succès pour continuer d’espérer. Etienne Fourcade, Baptiste Jauneau et Christophe Urios ont la parole. Extraits…
Etienne Fourcade
« La fin de championnat est serrée partout. On se doit de faire un match parfait pour continuer de jouer quelque chose à Montpellier sur la dernière journée. Nous avons manqué de constance sur 80 minutes à Castres en se faisant chahuter dans les rucks notamment par manque d’agressivité. En ce moment, nous avons quelques difficultés en conquête, nous allons jouer une grosse mêlée du championnat. Nous sommes prévenus. Les joueurs du Stade Français jouent leur survie mais ce n’est pas notre histoire à nous. Nous n’avons que le Top 6 en tête et même si cela ne dépend plus que de nous, il reste deux matchs à gagner et c’est tout ! ».

Baptiste Jauneau
« C’est simple pour toutes les équipes : il reste deux matchs et deux victoires à aller chercher. Toutes les équipes du championnat ont quelque chose à jouer lors des deux dernières journées. Il y aura de l’enjeu partout et je pense que le championnat a prouvé que tout le monde pouvait gagner partout. Très honnêtement, je pense que toutes les équipes du Top 14 méritent d’être dans ce championnat et ont prouvé qu’elles avaient leur place. Beaucoup peuvent encore prétendre aux phases finales. Nous devrons être très performants sur les rucks où les Parisiens aiment bien ralentir les ballons et surtout être efficaces quand nous entrerons dans les zones de décision. Nous devons rester sur la même page et être ensemble durant 80 minutes sans trop se focaliser sur les émotions de ce dernier match, nous les garderons pour l’après-match. La vérité est que nous étions maîtres de notre destin, il y a quelques mois, et ce n’est plus le cas : on doit maintenant ne plus se poser de question et gagner ce week-end face au Stade Français, on verra, ensuite, où nous en sommes et on pourra dire si oui ou non nous sommes plus près du Top 6 que la saison passée… ».
Christophe Urios
« Paris est une équipe que l’on connait par cœur. Ils vont jouer leur vie sur ce match et ont un sacré caractère. Quand tu reviens d’un 17-0 pour l’emporter face au LOU, c’est que c’est solide et qu’ils ont des joueurs décisifs. Pour nous, il ne faut pas le prendre comme un match de plus, c’est le dernier match de l’année au Michelin. Il va dépendre de la flamme que l’on va être capable d’allumer samedi dans un stade plein qui attend beaucoup de nous. On a plus le choix, on doit gagner les deux matchs mais aujourd’hui on doit se focaliser à 100% sur ce match face à Paris et ne pas penser à Montpellier ou aux résultats des autres. Ce ne sera pas la même équipe que l’USAP mais le contexte sera ressemblant et il nous faudra embarquer le match en étant efficaces et en prenant les points qui se présentent contrairement à Perpignan où on va plusieurs fois dans l’en-but sans marquer. Il ne faudra pas que le Stade Français reste sur le porte-bagage tout le match mais j’imagine que c’est bien ce qu’ils compteront faire. Ce que je veux pour cette dernière à domicile ? 80 minutes et des actions, les cérémonies et les émotions ce sera pour l’après-match. »
