Avant de recevoir le Castres Olympique, les Auvergnats ont envie de montrer un autre visage que celui de la semaine dernière en remettant de l’énergie et de l’intensité dans leur rugby. Pour le dernier match du premier bloc au Michelin, les Jaune et Bleu affichent beaucoup de concentration à l’image de Christophe Urios, Baptiste Jauneau et Pita-Gus Sowakula qui se sont présentés devant la Presse. Extraits…

Pita Gus Sowakula

 

« C’est forcément un match très important à venir face à Castres devant notre public. Avec les avants, nous devons jouer en équipe, nous n’avons eu un match difficile face à Bayonne, nous devons faire beaucoup mieux et faire en sorte de donner de meilleurs ballons aux trois-quarts. Je suis très fier d’avoir l’opportunité de pouvoir jouer pour mon pays, je suis impatient de retrouver le camp d’entraînement et de créer les premières connexions avec le groupe fidjien, mais avant cela nous devons faire le boulot avec le club et faire une grosse performance face au Castres Olympique. ».

 

Baptiste Jauneau

 

« Bayonne était un non-match, il n’y a pas grand-chose à dire de plus. Nous sommes plusieurs à devoir élever le leadership. C’est à nous et aussi à l’ensemble du groupe de prendre les choses en main. La semaine dernière le collectif n’a pas été au rendez-vous, on verra samedi. On connait les Castrais, c’est une équipe qui ne lâche rien avec beaucoup de caractère. Ils jouent fort devant avec beaucoup d’agressivité et derrière ils sont capables de mettre beaucoup de vitesse et de jouer après contact. C’est une très bonne équipe à nous de mettre ce qu’il faut en face pour faire un bon match au Michelin ».

Christophe Urios 

 

« Ce n’était pas forcément prévu de prendre 40 points à Bayonne. Ce qui fait le plus mal est que nous ne perdons pas sur notre rugby : nous perdons sur l’état d’esprit, les attitudes, ce qui représente notre ADN … nous n’avons pas su basculer sur ce match. Nous avons besoin de nous recentrer sur les fondamentaux pour retrouver de l’avancée, de la puissance dans l’axe. J’ai d’abord été déçu de moi car je n’ai pas su embarquer le groupe. Nous avons senti après le forfait de Harry que tout le monde avait baissé la tête et je savais qu’il fallait relancer le collectif et je ne suis pas arrivé à embarquer tout le monde comme les leaders ne sont pas arrivés à le faire non plus. On a d’abord été déçu par nous-mêmes. Concernant Castres, je connais parfaitement le club et les joueurs, je sais qu’ils sont en train d’évoluer mais aussi qu’ils sont toujours profondément ancrés sur le combat, la façon de faire déjouer leurs adversaires : c’est leur fond de commerce.  Quand un collectif fonctionne fort il est capable de s’exprimer aussi bien à l’extérieur qu’à domicile, l’identité est vraiment quelque chose de fort derrière quoi le collectif doit être capable de se réfugier. Notre identité, elle est parfaitement clair mais il faut y associer l’intensité et l’énergie à chaque match que l’on gagne ou que l’on perde. On a besoin de faire plus, d’être plus conquérants et d’avoir une défense plus forte ».