Pour la reprise de ce deuxième bloc, les températures ont baissé et rappellent aux Auvergnats la période hivernale qu’ils avaient eu du mal à traverser l’an dernier. Ragaillardis par leur succès à Montpellier, l’objectif des Auvergnats sera de conserver la bonne dynamique sur la pelouse lyonnaise et de confirmer les progrès.

« Les matchs de reprise sont toujours un peu particulier à préparer » reconnait Christophe Urios qui rejette toute pression « sauf celle d’être dans la continuité du dernier bloc ». Ce déplacement à Lyon, que les Jaune et Bleu ont effectué dès le jeudi soir, est abordé comme « une vraie opportunité de montrer que nous sommes sur la bonne voie » poursuit le coach. Face à des Lyonnais engagés sur une série de 3 défaites consécutives, les Clermontois s’attendent à une réception chaleureuse. « Quand tu fais une reprise comme ça en faisant de la boxe, comme ils ont pu le montrer, c’est qu’ils ont envie de se recentrer sur le combat », analyse Christophe Urios qui se sait attendu. « Les Lyonnais espéraient le retour de certains cadres et auront à cœur de remettre l’église au centre du village mais c’est un peu le cas partout non ? » « Quand on regarde le classement, les Lyonnais ne sont qu’à une victoire de nous avec un bilan assez semblable (une victoire à l’extérieur et une défaite à domicile) » poursuit Sébastien Bézy « La dynamique n’est pas la même mais on va se concentrer sur nous. On sait qu’ils peuvent être prêts sur cette rencontre ». D’autant que le souvenir de l’an passé où les Clermontois s’étaient imposés peut encore trainer dans les mémoires rhodaniennes. Côté Clermontois, on préfère regarder devant « notre trajectoire n’est pas en rapport avec ce que nous avons fait l’an dernier mais plutôt sur ce que nous avons envie de faire sur cette fin de saison » 

Sur une surface synthétique toujours particulière et hyper rapide, les Jaune et Bleu savent qu’ils auront une rencontre très différente de celle de leur dernier déplacement à Montpellier. « C’est aussi une équipe très différente de Montpellier qui joue au Rugby son ADN c’est le jeu, avance le coach, surtout sur une pelouse où l’on sait que ça joue vite. C’est un terrain où les rucks sont plus rapides où il faudra être vigilants autour des rucks. Sur le synthétique si tu perds les 20 premiers centimètres tout devient plus compliqué, ou l’impact de la mêlée… il faut garder le Momentum et ne pas subir ». « Le synthétique change la vitesse des courses et donc la vitesse à laquelle les attaquants arrivent sur les défenses, poursuit Sébastien Bézy, ça favorise les attaquants et aussi les scores élevés ». « Sur une surface aussi rapide, les impacts ont un rôle hyper important, ajoute Killian Tixeront ça se déplace vite, il faut être connecté et éviter les erreurs qui sont difficilement rattrapables ». Courir sûrement un peu plus et plus vite mais pas après le score, afin de conserver une position favorable au classement. « Avec ce bloc, nous abordons un moment charnière, précise le demi-de-mêlée, sur les deux années précédentes nous avions mal passé l’hiver et perdu des points importants… » « Il y avait plein d’excuses se souvient Killian Tixeront : les blessés, les températures … la vérité c’est que c’est pareil pour tout le monde et que c’est dans ces périodes que les différences se font. L’an dernier nous avions raté notre hiver, on va essayer d’en tirer des leçons pour cette saison. » Début de réponse samedi à Gerland.