En ouverture de la conférence de Presse, tenue ce jour, le président de l’ASM Clermont Auvergne, Jean-Michel Guillon a tenu à clarifier la position du club concernant les attaques portant sur le traitement de la commotion cérébrale dont a été victime, Alexandre Lapandry.

 

Avant de rentrer dans le détail des mises en cause, le président clermontois a réaffirmé le soutien et l’empathie envers son joueur. « Nous savons qu’Alexandre traverse une lourde épreuve depuis 2 ans, et qu’il lutte toujours pour améliorer sa santé. Nous comprenons que cette fin de carrière subie soit très difficile à vivre pour lui, le sportif engagé et le grand joueur qu’il a été dans notre club. Depuis son plus jeune âge, Alexandre a vécu surtout pour et par le rugby. L’ASM est pour lui bien plus qu’un club : c’est sa seconde famille. Nous continuerons de l’accompagner s’il le souhaite encore, quels que soit le déroulé et l’issue sur le plan judiciaire. C’est la chose la plus importante pour nous. 

 

En revanche, nous avons été profondément blessés et choqués par les accusations qui se sont répandues dans les médias. Nous défendrons, notamment dans le cadre de la procédure judiciaire, l’intégrité du club avec la plus grande fermeté et la plus grande vigueur. Nous avons pris la décision d’apporter dès aujourd’hui une série de précisions factuelles pour démentir vigoureusement des allégations infondées ». 

 

 

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En ce qui concerne les précisions sur le suivi médical, le président clermontois a détaillé : « Alexandre Lapandry a été victime d’une commotion cérébrale le 18 octobre 2020. Le staff médical du Club l’a pris en charge au-delà des règles imposées par les protocoles de World Rugby dans le suivi des commotions cérébrales. 

 

- Compte-tenu des symptômes toujours présents lors des procédures de reprise progressive établies par le protocole, l’ASM prend l’initiative de faire bénéficier Alexandre Lapandry d’un traitement médical complémentaire dans une clinique spécialisée de Lausanne (séjour du 30 novembre au 4 décembre 2020). 

 

- Les symptômes ont disparu à la suite de ce séjour médical, mais ont refait leur apparition lors d’une nouvelle tentative de reprise d’entraînement toujours dans le cadre du protocole de World Rugby. Alexandre Lapandry passe donc une IRM le 30 décembre 2020, qui révèle une pathologie rare qui a été prise en charge et traitée ».

 

Il est ensuite revenu sur quelques précisions concernant l’aspect juridique de la fin de contrat du troisième ligne clermontois ainsi que sa chronologie.   

« -  En juin 2021, la Fédération Française de Rugby décide de ne pas renouveler la licence d’Alexandre Lapandry pour raisons médicales. A partir de cette date, Alexandre Lapandry ne peut plus jouer au rugby. 

- En juillet 2021, l’ASM engage donc des discussions avec Alexandre Lapandry pour étudier des pistes pour sa reconversion professionnelle. 

 - En octobre 2022, la médecine de travail prononce l’inaptitude, une décision qui contraint juridiquement l’ASM à mettre fin au contrat de joueur d’Alexandre Lapandry.

 

L’ASM entend ainsi opposer un démenti formel aux allégations les plus graves apparues la semaine dernière dans les médias, selon lesquelles le club aurait négligé le suivi médical d’Alexandre Lapandry. La santé de nos joueurs a toujours été et sera toujours la priorité du club ».