Jean Michel Guillon et Christophe Urios ont lancé en début d’après-midi leur nouvelle association à la tête du club à travers une conférence de Presse où chacun des deux a donné sa vision sur les échéances à venir à court et moyen terme. Extraits…

 

Jean-Michel Guillon

« J’ai découvert un homme authentique, fier de son parcours, et il peut l’être, attaché à ses valeurs, des valeurs que nous partageons à l’ASM. C’est un homme qui est sensible à son environnement et attaché aux spécificités de notre territoire et enfin et surtout c’est un homme droit. Il ne va pas vous dire deux à trois fois ce qu’il pense, vous le saurez directement, le contact est direct et sans far. Je suis convaincu que Christophe Urios est le bon choix pour l’ASM. Nous avons des ambitions : faire partie du Top 6 et être en mesure de jouer le titre dès cette année. C’est un défi ! Un défi que Christophe a pris en compte et partage avec l’ensemble du club. »

Le rugby pour moi c’est une émotion partagée avec les supporters ! 

Christophe URIOS

Christophe Urios

« Je sais que la situation actuelle du club n’est pas facile à vivre, qu’elle est source de questionnements. Je sais aussi que j’ai une énorme envie de relever ce défi. Je suis très fier car pour moi l’ASM, Clermont, Montferrand à l’époque, c’est une marque ! Il n’y a pas beaucoup de clubs qui représentent une marque à mes yeux. Cela veut dire qu’il y a une histoire, des titres, un territoire. Je suis un homme comme ça. Pour moi le Rugby c’est une émotion partagée avec des gens au stade. Après on peut jouer de différentes façons mais ce qui est important c’est qu’il faut que ça colle avec les gens qui sont au stade. Je vais avoir une intégration express mais il va falloir un peu de temps pour coller à la qualité de ce groupe. Je voulais aussi avoir un petit mot pour Jono. Ce n’est pas vrai avec tous les managers du Top 14, mais j’avais une bonne sensibilité avec Jono et c’est vrai que je prenais plaisir à discuter avec lui, j’avais un grand respect pour l’homme, pour le technicien et je sais que ce n’est pas facile. Là, j’ai le beau rôle, mais il y a deux mois c’était moi, donc je sais quel passage il traverse. J’ajoute aussi Xavier Sadourny que j’ai eu le plaisir d’entrainer et avec qui j’ai toujours eu une très bonne relation. Je donne ma confiance facilement parce que c’est le métier qui veut cela, mais il doit y avoir des règles. Vous savez que je parle cash, direct… ce n’est pas parce que je dis quelque chose que je ne respecte pas la personne, à un moment il faut avancer. C’est un moyen pour moi de tourner les pages et de passer à autre chose. Beaucoup d’équipes progressent dans notre championnat, on est à 31 points, je considère que la qualification va se jouer comme tous les ans entre 68 et 72 points… il ne va pas falloir trainer en route ! il y a 55 points possibles à prendre, il faut en prendre autour de 40, si t’es bon en Math tu vas voir qu’il ne faut pas perdre de temps. Aujourd’hui, il va falloir réenclencher une énergie forte, une dynamique, cela va être mon travail dès demain : redevenir une équipe conquérante.