Avec 70 points encaissés en deux rencontres, les hommes de Gregory Patat auront à cœur comme le manager de l’Aviron l’annonce de « s’étalonner et de montrer leur état d’esprit » Revenus dans les dernières minutes de leur rencontre inaugurale à Jean-Dauger d’une situation périlleuse, les Basques qui ont enregistré une dizaine d’arrivées et de nombreux départs seront à la recherche d’une performance fondatrice dans leur construction.
15 en avants, 39 plaquages manqués et 7 essais encaissés sur la pelouse paloise, autant dire que la semaine a dû être studieuse au bord de l’Adour comme le laisse entendre le manager de l’Aviron, Grégory Patat dans une itw publiée sur Rugbyrama. « Les images parlent d’elles-mêmes, le Top 14 ne supporte pas la médiocrité et la non physicalité. Nous l’avons payé cash. » La semaine précédente, en ouverture du Top 14, déjà les Bayonnais avaient dû attendre la 77ème minute et une pénalité de la recrue Joris Segonds, pour passer devant des Catalans ambitieux à Jean-Dauger. Avec de nombreuses arrivées dans le collectif et un recrutement ambitieux (Moon, Chouzenoux, Habel-Kueffner, Germain, Tuilagi), rien d’inquiétant à voir les Basques chercher leurs repères lors de ce début de saison. En ayant sauvegarder la victoire inaugurale à Jean-Dauger et un calendrier qui les fait voyager à deux reprises consécutivement (Pau et Clermont), ils ont le temps nécessaire pour trouver leurs repères avant de retrouver les Montpelliérains lors de la quatrième journée de Top 14.
Des repères qui passeront forcément par une défense plus forte (les Basques ont encaissé 70 points en 2 matchs, seuls Vannes et le Stade Français en ont pris davantage, 77 pts) et de plus grandes ambitions à l’extérieur où l’Aviron sait qu’il doit progresser (1 seule victoire l’an dernier, à Auxerre face au Racing après leur 12ème déplacement de la saison). L’entraineur de l’Aviron a ciblé les points clés « Il faut une conquête forte et des fondamentaux défensifs importants. Le paquet d’avants manque de connexions sur les mêlées, les ballons portés. Notre défense doit aussi être plus régulière. Qu’on affronte Toulouse, Clermont ou la Rochelle ce sera toujours la même chose. » Avant leur venue au Michelin comme le pressentait Christophe Urios, les Basques « auront à cœur de se recentrer sur le combat et la défense. » Cela promet une belle empoignade, samedi à 16h30 sur la pelouse du Michelin où les Jaune et Bleu devront se méfier du vrai visage de l’Aviron.