Les Clermontois retrouvent une compétition européenne qu’ils adorent. Prêts à la débuter tambour battant devant leur public, ils se sont préparés avec beaucoup de sérieux et de détermination afin de contenir une équipe italienne dont ils se méfient. Etienne Falgoux, Sébastien Bézy et Christophe Urios étaient ce matin face à la Presse avant la première journée d’Investec Champions Cup : Extraits …

Etienne Falgoux
C’est une compétition que nous avons hâte de retrouver qui plus est dans le contexte actuel. On se prépare comme un match international puisque nous allons affronter les trois-quarts de l’équipe d’Italie. Ce sera un arrière-goût du 6 Nations avec probablement un match avec beaucoup de jeu où tout va plus vite qu’en championnat avec des équipes plus tournées vers le jeu offensif et un arbitrage qui facilite cela. Nous nous sommes battus l’an dernier pour se donner le droit d’être dans cette compétition, c’est pour la jouer à fond et puis Clermont adore l’Europe. C’est, pour moi, une compétition incroyable où l’on prend beaucoup de plaisir, avec des matchs qui s’approchent du très haut niveau dans tous les domaines du Rugby. Vraiment nous prenons énormément de plaisir lorsque nous disputons cette Champions Cup.
Sébastien Bézy
Ce serait un gros manque de respect vis-à-vis de Trévise de catégoriser cette rencontre comme « facile ». C’est une équipe pleine d’internationaux et qui montre depuis quelques années qu’elle est capable de grandes performances dans leur championnat. Ils font également la demi-finale de Challenge Cup la saison dernière, c’est une équipe redoutable avec un gros paquet d’avants, beaucoup de jeu au pied et des trois-quarts de qualité. Nous les prenons très au sérieux. Nous savons que pour espérer se qualifier il faudra au moins deux victoires, notre ambition est de bien commencer cette campagne européenne à domicile. Il y a, en premier lieu, cette rencontre face à Trévise qui est très importante pour bien se lancer. L’objectif est d’améliorer le lien que nous pouvons avoir entre avants et trois-quarts. Nous avons encore beaucoup de travail. Il faut garder nos points forts que sont les mauls et la conquête mais nous devons encore élever notre niveau dans les structures sans forcément jouer à la baballe. Notre jeu repose sur la domination de la ligne d’avantage, c’est cela qui permet de mettre de la vitesse dans notre jeu.

Christophe Urios
Notre ambition est de bien lancer la compétition et de de jouer un rôle dans cette poule qui est très compacte. C’est aussi une compétition qui doit nous permettre d’élever notre niveau de jeu car elle est différente et nous permet d’apporter un peu d’oxygène dans notre quotidien. Nous avons envie de bien faire parce que Clermont est particulièrement attaché à la Coupe d’Europe et que cela fait frissonner nos supporters.
Ce serait une erreur de croire que ce sera une formalité car les Italiens ont prouvé dans toutes les compétitions où ils ont évolué qu’ils étaient de plus en plus performants. Il faudra, comme dans tous les matchs, dominer les contacts, marquer notre territoire. Nous rentrons dans un bloc de matchs hyper dense avec beaucoup de déplacements, il va falloir que nous soyons hyper précis au niveau du staff pour adapter le contenu et l’intensité de nos semaines car nous avons des joueurs à rentrer et d’autres à protéger. Cela dit, on va jouer cette compétition à fond parce qu’elle nous tient à cœur et que nous avons envie de jouer un rôle dans notre poule. Ça commence par cette réception face à Trévise…